Datations

Les variations de topographie résultent de la compétition dynamique entre les processus tectoniques et superficiels. Ces 15 dernières années, les progrès méthodologiques dans les méthodes de datation ont permis : 1) de mieux mesurer les vitesses des processus d’érosion/soulèvement et donc de mieux comprendre les mouvements verticaux à l’origine des reliefs ; et 2) de faciliter les datations des phénomènes magmatiques et métamorphiques. Ainsi, la datation multi-méthodes (U-Pb, Traces de fission et (U-Th-Sm)/He, isotopes cosmogéniques) appliquée aux chaînes de montagnes et bassins, donne accès aux relations temps-espace-histoire de l’enfouissement et de l’exhumation et des roches, et permet de faire le lien avec les phénomènes magmatiques ou la circulation des fluides minéralisateurs.

Responsables de la plate-forme

Sandrine CHOY (AI CNRS, responsable technique)
Stéphanie BRICHAU (CR IRD, responsable scientifique)
Vincent REGARD (MC UPS, responsable scientifique)

Géochronologie

Personnels impliqués

Sandrine CHOY (AI CNRS, responsable technique)
Stéphanie BRICHAU (CR IRD, responsable scientifique)
Stéphanie DUCHENE (PR UPS, responsable scientifique)
Oscar LAURENT (CR CNRS, responsable scientifique)
Michel GREGOIRE (DR CNRS, responsable scientifique)

Missions et activités

Dater la mise en place et la formation des roches magmatiques et sédimentaires, les évènements métamorphiques et déterminer la provenance des sédiments. La datation se fait par la méthode U-Pb en LA-ICP-MS sur différents types de matrices (silicatées, phosphatées…). 

Équipements disponibles

Thermochronologie

Personnels impliqués

Sandrine CHOY (AI CNRS, responsable technique)
Stéphanie BRICHAU (CR IRD, responsable scientifique)
Loïc DRIGO (IE CNRS)
Mathieu BENOIT (CR CNRS)

Missions et activités

Dater des échantillons de roche par les méthodes traces de fission et (U-Th-Sm)/He (sur apatite et zircon). La finalité est d’extraire l’histoire de refroidissement et d’exhumation des échantillons en modélisant ces données dans un chemin T-t.
Ce laboratoire de thermochronologie fait partie du réseau national RéGEF-gaz rares.

Équipements disponibles

  • Polisseuse (LaboPol-35, voir Atelier Roches)
  • Binoculaire à lumière réfléchie (Olympus, voir Service de Microscopie)
  • Microscope de haute magnification (x150) Olympus BX61 avec caméra, platine motorisée, tube à dessin, tablette digitale et logiciel de contrôle FTStage (voir Service de Microscopie)
  • Microscope haute magnification (x1250) Leitz Metallux 3 avec platine motorisée (voir Service de Microscopie)
  • Binoculaire Nikon SMZ1500 avec caméra et logiciel de mesure Nikon NIS-Elements (voir Service de Microscopie)
  • Ligne d’extraction de l’Hélium : Laser microfibre; cellule de diffusion; pompes primaire, turbo et ionique; getter; piège cryogénique; QM
  • Analyse U-Th-Sm en solution par ICP-MS (voir service ICPMS)

Isotopes cosmogéniques

Personnels impliqués

Sandrine CHOY (AI CNRS, responsable technique)
Vincent REGARD (MC UPS, responsable scientifique)
Sébastien CARRETIER (DR IRD)

Missions et activités

La mission est la préparation chimique des échantillons pour la mesure des isotopes cosmogéniques au spectromètre de masse par accélération (AMS-ASTER, CEREGE). La première étape sert à isoler et purifier les minéraux de quartz. La deuxième à extraire le Béryllium afin de mesurer le 10Be. A noter qu’il est possible de mesurer les 21Ne, 26Al et 14C sur les mêmes grains. Pour ces isotopes nous nous limitons à la purification du quartz.
Une autre mission consiste en l’aide au dépouillement des données.
Ce laboratoire d’isotopes cosmogéniques fait partie du réseau national RéGEF-AMS.

Équipements disponibles

  • Matériel de tamisage (8 tamis)
  • Deux Sorbonnes dont une dédiée HF (laveur de gaz)
  • Agitateur plateau (Edmund Bühler)
  • Plaque chauffante (Analab)
  • Petits consommables : Savillex (environ 50 ; contenance 180mL, 120 mL, 60 mL), Colonnes et portoirs, Pipettes
  • Agitateur vortex (Fisherbrand)
  • Centrifugeuse pour tubes à essais

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