L’évolution temporelle des dépôts de microplastiques atmosphériques à l’aide d’archives de tourbe de sphaigne

Soutenance de thèse d’Oskar Hagelskjaer, à l’auditorium de l’ENSAT.

Composition de jury:
Helena Guasch, rapporteuse, The Blanes Center for Advanced Studies in Girona, Spain.
Wolfgang Ludwig, rapporteur, Université de Perpignan, France.
Dušan Materić, Examinateur, Helmholtz centre for envinronmental research in Leipzig, Germany
Alexandra Ter Halle, Examinatrice, Softmat, Universié de Toulouse, France
Astrid Avellan, Invitée, Géosciences Environnement Toulouse, France.
Gaël Le Roux, Directeur de thèse, Centre de Recherche sur la Biodiversité et l’Environnement, University of Toulouse, France.
Jeroen E. Sonke, Co-directeur de thèse, Géosciences Environnement Toulouse, France.

Résumé: 
Le terme « microplastique » désigne les éléments en plastique mesurant de 1 µm (0.001 mm) à 5 mm de long. La majorité des microplastiques trouvés dans la nature provient de la fragmentation d’éléments plus grands, se désintégrant jusqu’à former des particules si petites qu’elles se comportent comme des aérosols. Ces petits microplastiques peuvent traverser des milliers de kilomètres dans l’atmosphère avant de se déposer. Nous avons étudié les concentrations de microplastiques dans les tourbières ombrotrophes, qui agissent comme des archives naturelles des dépôts atmosphériques. « Ombrotrophe » signifie que les dépôts atmosphériques sont l’unique source de nutrition, nous assurant de l’origine aérienne de quelconque microplastique identifié. Nos résultats montrent une multiplication par 26 des dépôts de microplastiques entre 2000 et 2020, atteignant 1,6 millions de tonnes en 2020 sans perspective de diminution.