Axe Géosciences marines

Animatrice

Valérie CHAVAGNAC (DR CNRS, ER4)

Objectifs

Nous soutenons l’opérationnalité des Géosciences Marines en local en se structurant avec l’axe transverse «Terre – Mer»de l’OMP et le Groupe d’Instrumentation Scientifique de l’OMP. Au niveau national, le GDR « Marges » de l’INSU a permis de structurer la communauté scientifique et d’instaurer des collaborations plus nombreuses entre la communauté académique et industrielle. Dans cet optique, nous comptons poursuivre cet effort en établissant un langage commun pour la définition d’une cartographie scientifique jumelée académique/industrielle. Il sera nécessaire d’alimenter la communication scientifique du local au national et international. Cette démarche s’appuiera sur le couplage des différentes approches méthodologiques afin de croiser les résultats multi-disciplinaires. Les choix stratégiques de recherche restent inchangés :

  • L’interface lithosphère – hydrosphère : morphologie, segmentation et déformation des dorsales océaniques, structuration de la lithosphère océanique et la dynamique du manteau, ressources minérales sous-marines, biodiversité des écosystèmes profonds. Cet axe s’intègre dans les grands programmes internationaux IODP, InterRidge et les observatoires fonds de mer EMSO.
  • Le continuum Terre – Mer appréhendé à partir de système actuel pour la « vue de dessus » avec la dynamique des surfaces continentales et leur export solide-liquide-biologique vers le domaine océanique (programme GEOTRACES), la dispersion des contaminants et de là son impact sur les écosystèmes côtiers, l’érosion côtière et la vulnérabilité du littoral (collaboration BRGM) et pour la « vue de dessous » avec la transition lithosphère continentale – lithosphère océanique (géologie, géophysique, géodynamique) en intégrant l’export sédimentaire « source to sink » et sa temporalité (collaboration TOTAL), les processus magmatiques mis en jeu pour la rupture continentale et l’initiation de l’océanisation, l’impact de la variabilité temporelle des flux continentaux – hydrothermaux sur la composition de l’océan ancien et les cycles biogéochimiques globaux.
  • Le développement instrumental en appui de notre activité de recherche pour le suivi de l’érosion côtière, la dispersion des contaminants continentaux à l’océan et le prélèvement de fluides hydrothermaux en fond marin sans présence humaine.

Exemples de chantiers

Outils des géosciences marines

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