Au Chili, habitants et plantes unis pour révéler une pollution de l’air

Le Chili est l’un des pays les plus touchés par la pollution environnementale en Amérique du sud. C’est particulièrement le cas dans la province de Chacabuco, au nord de la capitale Santiago, où la population locale alerte sur la dégradation de la qualité de l’air. Dans cette région, une équipe du laboratoire Géosciences environnement Toulouse, en collaboration avec des chercheurs du laboratoire de Géographie de l’environnement a croisé la perception des habitants avec des analyses géochimiques réalisées sur le terrain pour évaluer la pollution atmosphérique. Leur étude, publiée le 4 mars 2025 dans Environmental Geochemistry and Health, recommande l’utilisation de certaines plantes comme indicateurs du niveau de pollution de l’air.

Le communiqué de presse de l’Université de Toulouse à retrouver ici.

Contact GET: Eva Schreck et Aude Calas

Sources :

Eva Schreck, Lucie Le Goff, Aude Calas, Zoë Louise Fleming, Carme Bosch, Aubin Yettou, Mireia Mesas, Xavier Martínez-Lladó, Arturo Vallejos-Romero, Frédérique Blot, Carine Baritaud & Anne Peltier mars 2025. An interdisciplinary approach for air quality assessment: biomonitoring using Tillandsia bergeri and risk perceptions in the environmentally sacrificed province of Chacabuco, Chile. Environmental geochemistry and health, Volume 47, article number 99

Plus d'actualités

Découverte de séismes longue période profonds sous les volcans du Massif central

Une étude récente, publiée dans Geophysical Research Letters, révèle des signaux sismiques atypiques sous les volcans du Massif central. Ces signaux, associés à la présence active de magma en profondeur, suggèrent […]

Comprendre la formation des roches rubanées riches en fer

Jusqu’à présent, les scientifiques considéraient que l’absence de microfossiles et la faible quantité de carbone organique dans les formations ferrifères rubanées, déposées il y a entre 2 et 3 milliards […]

Évaluer la qualité de l’air avec des plantes, oui mais pour quels éléments ?

Les plantes épiphytes, qui absorbent leurs nutriments exclusivement dans l’air, sont de bons indicateurs de la composition chimique des particules atmosphériques et sont souvent utilisées dans la littérature comme outils […]

Rechercher