La majorité des microplastiques dans l’eau potable sont invisibles aux méthodologies actuelles
Une étude menée par des scientifiques du Centre de recherche sur la biodiversité et l’environnement (CRBE – CNRS/IRD/Toulouse INP/UT) et le laboratoire Géosciences Environnement Toulouse (GET – CNRS/IRD/UT/CNES) révèle que la majorité des microplastiques présents dans l’eau potable échappent aux détections actuelles en raison de leur petite taille (< 20 µm). En utilisant une approche novatrice basée sur la microspectroscopie Raman, les scientifiques appellent à réviser les normes européennes pour inclure cette fraction, qui représente un risque plus élevé d’intégration dans le corps humain. Publiée dans la revue Plos Water, cette recherche met en lumière l’importance d’une meilleure régulation des microplastiques dans l’eau potable.
Les microplastiques, ces fragments plastiques invisibles à l’œil nu, sont omniprésents dans notre environnement et se retrouvent également dans l’eau potable, que ce soit en bouteille ou du robinet. Une nouvelle étude, pilotée par le Centre de recherche sur la biodiversité et l’environnement (CRBE, CNRS/UT/IRD/Toulouse INP) et le laboratoire Géosciences environnement Toulouse (GET, CNRS/IRD/UT/CNES), révèle que 98 % des microplastiques présents dans l’eau potable mesurent moins de 20 µm. Or, cette taille critique n’est pas incluse dans la méthodologie de détection de la directive européenne 2020/2184, ce qui pourrait sous-estimer considérablement leur présence et leurs risques sanitaires.

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Contact GET: Jeroen Sonke