Utilisation des données satellitaires à basse résolution pour l’études des phénomènes d’inondations et de sécheresses
Des chercheur.e.s de différents laboratoires de l’OMP (IRT-GET / CESBIO / LEGOS) et des universités de Postdam et de Berne ont publié une synthèse dans le journal Surveys in Geophysics en Octobre 2020. Cet article porte sur l’état de l’art quant à l’utilisation des données satellitaires à moyenne et basse résolutions spatiales pour l’étude de phénomènes hydrologiques extrêmes. Plus particulièrement, ces auteurs ont mis l’accent sur les avantages et inconvénients à l’utilisation des données fournies par des observations faites en gravimétrie (GRACE et GRACE-FO), en micro-ondes passifs (SMOS) et par altimétrie (par exemple les missions JASON et Copernicus Sentinel). Ces missions améliorent 1) nos connaissances sur les processus à l’origine et entretenant ces phénomènes d’inondations et sécheresses et 2) la prévision et gestion de ces catastrophes. L’intérêt majeur de ces satellites est de fournir des données à grande échelle permettant ainsi d’avoir une vision synoptique de ces phénomènes.

Sketch of the different water storage compartments investigated in this study. Terms in italic are state variables considered, and bold terms are satellite missions presented in this article