L’Amazone au plus bas…

Au cours de la dernière décennie, le bassin amazonien a été touché par de nombreux événements climatiques extrêmes comme la sécheresse exceptionnelle de 2005, qui a eu de fortes répercussions sur les écosystèmes et les activités humaines. Malgré l’importance que revêt le suivi des stocks et flux d’eau dans les grands bassins fluviaux, la faible quantité de mesures disponibles de niveaux d’eau  et de débits ne permet pas de caractériser la signature de tels événements sur la dynamique des eaux de surface.
Une équipe composée de chercheurs de l’Observatoire Midi-Pyrénées (GET et LEGOS), de l’Observatoire de Paris, de l’UMR Espace-Dev de Montpellier, et de l’Université de Manaus a utilisé des observations multi-satellitaires de l’étendue des surfaces inondées et des niveaux d’eau pour suivre les variations de stock d’eau de surface au pas de temps mensuel entre 2003 et 2007. Elle a pu montrer, entre autres, qu’au cours de la sécheresse de 2005, le volume d’eau présent dans les fleuves et les plaines d’inondation accusait un déficit de 130 km3 (ou 70%) par rapport à sa valeur moyenne sur la période 2003-2007.

Référence :

Frappart F., Papa, F., Santos da Silva, Ramillien G., Prigent C., Seyler F., Calmant S. Surface freshwater storage in the Amazon basin during the 2005 exceptional drought, Environmental Research Letters, in press.

Contacts: Frédéric Frappart, Guillaume Ramilien

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