Étudiants de Master
Tous les ans, nous accueillons un certain nombre d’étudiants pour leurs stages de recherche en Master 1 et 2. Les stages de Master 1 sont à construire en fonction de la thématique et de la discipline avec chaque personnel de recherche.
Concernant les stages de Master 2, les sujets ne sont pas forcément tous répertoriés ici.
Encadrement :
Caroline PIERRE – CR CNRS iEES-Paris
Laurent KERGOAT – CR CNRS GET Toulouse
Paul-Alain RAYNAL – Doctorant IRD iEES-ParisDurée : 6 mois, début dès fevrier (dates flexibles)
Description :
Contexte
Durant la longue saison sèche du Sahel, l’existence et la quantité de végétation sèche conditionnent les processus de surface comme l’érosion éolienne (Pierre et al., 2018, 2021), impactent les cycles du carbone et des nutriments, et modulent fortement l’environnement des animaux d’élevage et de la faune sauvage. En retour, la dynamique de ce couvert végétal de saison sèche est impacté par les pratiques culturales, l’herbivorie et les conditions environnementales abiotiques (vent, UV, humidité). La végétation ‘sèche’ reste cependant très mal connue, peu observée, à la fois sur le terrain et par observation satellitaire. Des travaux antérieurs (Jacques et al., 2014 ; Kergoat et al., 2015, 2017) ont montré que l’on pouvait détecter le taux de couvert en saison sèche à partir de la réflectance dans le domaine du SWIR (Short-Wave Infrared) qui est sensible à l’absorption du rayonnement par les tissus végétaux non chlorophylliens, en particulier sur les zones de steppes.
Objectif
L’objectif de ce stage est de voir si on est capable d’aller plus loin, sur deux points :
i) En zone cultivée, est-on capable de détecter la quantité de résidus (pailles, litière) et son évolution au cours du temps ?
ii) Est-on capable également de détecter des pratiques de gestion des résidus (collecte, pâture, labour, feu, type de culture) ?
Approche scientifique
Pour cela, nous disposons de données de terrain acquises lors de 6 campagnes au Niger (2018-2023), au cours desquelles les résidus de cultures ont été mesurés sur le terrain à 3 dates de la saison sèche, et les pratiques culturales renseignées. Nous disposons également de mesures sur notre site d’étude de l’érosion éolienne au Sénégal (Pierre et al., 2023).
Il s’agira d’interpréter les séries temporelles du satellite Sentinel 2 (une image tous les 5 jours, à 20 m de résolution), d’établir des relations quantitatives entre résidus et réflectance satellite, de chercher à distinguer les cultures qui produisent peu de résidus (arachides) ou au contraire beaucoup de résidus (mil), ainsi que les évènements du calendrier cultural détectables sur ces données.
Fort de ces résultats, nous verrons dans quelle mesure ces relations peuvent être appliquées aux données historiques Landsat, pour reconstituer l’histoire de cette végétation sèche depuis 1984, sur ces deux sites dans un premier temps, sur des zones plus étendues ensuite.
Modalités de recrutement :
Profil recherché :
Formation : école d’ingénieur (3ème année) ou Master 2 en sciences de l’environnement ou similaire, avec un intérêt pour la télédétection.
Bonnes connaissances en Excel, R et/ou Matlab.
Rigueur, autonomie et organisation.
Compétences rédactionnelles.
Localisation et gratification
Le stage se déroulera au laboratoire Géosciences Environnement Toulouse. L’indemnisation de stage est de 591,78 €/mois (pour 22 jours travaillés ; tarif du 1er janvier 2020). Une indemnisation d’une partie des frais de transport est possible.
Pour candidater :
Envoyer un CV, une lettre de motivation et le relevé de notes du M1 à caroline.pierre@upmc.fr
Étudiants en DUT, Licences et Écoles d’Ingénieurs
Les stages au GET intègrent notamment une application des connaissances en géologie, géophysique, géochimie, hydrogéologie. Ils permettent également de découvrir les thématiques de recherche actuelles, la vie d’un laboratoire de recherche et ses différents métiers. Les propositions et la durée de stage sont à construire avec les chercheur.es ou enseignant.es-chercheur.es de votre choix. Pour toute information scientifique, veuillez contacter directement les chercheur.es ou enseignant.es-chercheur.es, les responsables d’équipes ciblées par les thématiques d’intérêt.
Les conventions de stage doivent être signées au moins un mois avant le début de votre stage. Pour toute information pratique, veuillez contacter le secrétariat du laboratoire.
Collégiens de 3ème
Chaque année, le laboratoire dispose d’une semaine pour accueillir les jeunes de collèges en stage d’observation. Nous soignons le programme de la semaine pour permettre la découverte des diverses facettes des sciences de la Terre et de l’Environnement. Pour toute information pratique, veuillez contacter le secrétariat du laboratoire.